Perfume de Mujer, la colección de fotografías de gran formato de Eduardo Rubio Elosúa, es un gran paseo en el tiempo y en el espacio. Pero no solamente eso. La pintura vive en diferentes museos del mundo, y el especialista en arte, nacido en Monterrey, México, dio un salto temerario en clave de cámara fotográfica en formato pequeño y de la abundancia de lienzos frente a los que se plantó en muchas de sus visitas a las galerías más prestigiadas y famosas del mundo, ha seleccionado esta muestra que no tiene ninguna sombra para afirmar que es claramente confesional: creo que no hay otra opción de interpretación, es la mujer envuelta en un perfume solamente perceptible como erotismo y seducción.
La exposición itinerante es un placer que proclama su íntima vocación: la complicidad con el espectador.
Walo para sus amigos, se volvió un aficionado a seguir las huellas del erotismo en las telas más prestigiadas de las que ha sido un enamorado. Si tomamos en cuenta que detrás de cada lente de cámara fotográfica casi siempre se coloca la retina de un observador perspicaz y hasta cierto punto inclinado a buscar la imagen que después va a mostrar, en su caso no puede ser la excepción.
Al entregar su boleto de ingreso a los museos, por la exposición se puede asegurar que Rubio Elosúa lo hacía con ironía y deleite. Conciente de que al salir realizaría un periplo de placer visual, se volvió, quizá sin proponérselo, un paparazzi del arte. Con una ventaja, las escenas no estaban en fuga ni había que esperar mucho tiempo para cazar el objeto de sus deseos, ni los vigilantes o guardias celosos de las piezas de arte repararían en sus intenciones.
El formato y modelo de la cámara, más su sentido crítico del arte, fueron dinamita pura solamente recolectada en sus largos peregrinajes y ahora colocada como caja de relojería en los muros que albergan a Perfume de mujer. El estallido visual es de largas ondas expansivas. Si no me lo cree, échele una mirada furtiva a todos y cada uno de los cuadros procesados por Eduardo Rubio Elosúa y sin duda que despejará un pequeño enigma, el descubrimiento de una confesión de parte: hizo clic en la cámara cada vez que el erotismo hacía su aparición ante sus ojos por el virtuosismo de tantos pinceles que quedaron rendidos ante la mujer. La mujer, la mujer, la mujer. Solamente la mujer y su extraordinaria belleza y sensualidad.
Morelia, México, enero de 2012.
Parfum de Femme, la collection de photographies de grand format d’Eduardo Rubio Elosúa, est une vaste promenade dans l’espace et le temps. Mais elle ne se limite à cela. La peinture habite différents musées du monde et, muni de son appareil photo, l’expert en art né à Monterrey, Mexique, a effectué un plongeon téméraire afin d’extraire de l’abondance de tableaux face auxquels il s’est arrêté au cours de ses nombreuses visites dans les galeries les plus prestigieuses du monde cette sélection qui, sans l’ombre d’un doute, est aussi une confession: nulle autre interprétation possible, à mon sens, sa raison d’être est la femme, enveloppée dans son parfum d’érotisme et de séduction.
L’exposition itinérante est un plaisir qui ne cache en rien sa vocation intime: la complicité avec le spectateur.
Celui que ses amis surnomment Walo est devenu un fin limier de l’érotisme dans les tableaux les plus célèbres dont il est tombé amoureux. Si nous tenons pour valide la règle selon laquelle derrière chaque objectif photographique se trouve presque toujours la rétine d’un observateur perspicace et dans une certaine mesure désireux de déterminer l’image qu’il présentera, le cas qui nous occupe n’est en rien une exception.
Au vu de l’exposition, tout porte à croire que Rubio Elosúa s’acquittait de son droit d’entrer dans les musées sans se départir d’un sourire ironique et satisfait, conscient qu’à sa sortie, il entreprendrait un périple plein de plaisirs visuels. Il est devenu, peut-être sans même se le proposer, un paparazzo de l’art, avec l’avantage que les scènes ne le fuyaient pas, qu’il n’avait pas à s’armer de patience pour capter l’objet de son désir et que ses intentions passaient inaperçues auprès des surveillants et autres gardiens zélés des œuvres d’art.
Le format et le modèle de l’appareil, alliés au sens critique artistique du photographe, ont produit une authentique dynamite récoltée au gré de ses longs pèlerinages et apposée comme un étui à bijou sur les murs que couvre Parfum de femme. L’explosion visuelle qui en résulte produit de longues ondes de choc. Que celui qui ne me croit pas jette un coup d’œil furtif à chacun des tableaux travaillés par Rubio Elosúa et il résoudra une petite énigme, la découverte d’un aveu de sa part: avoir appuyé sur le déclencheur chaque fois que l’érotisme lui est apparu grâce à la virtuosité de tant et tant de pinceaux conquis par la femme. La femme, la femme, la femme. Rien d’autre que la femme, extraordinaire de beauté et de sensualité.
Morelia, Mexique, janvier 2012.